CVHM : le coin où l'on cause...

Merci Eric.
Je viens de passer le cap des 60 berges. Il y en a donc plus derrière que devant.
Arthrose, problèmes de ménisques (les pierriers dévalés tout schuss - hé !) la vue perdue de vue... etc, & so-on. Bref, pas reluisant, le pépé. Plus vraiment taillé pour ce genre d'aventures.
C'est à 20 ans qu'il faut le faire.
A 30 on est mûr. A 40 on commence à vieillir.
Finalement, Doizieux c'était pas grand chose ; très simple dans le principe et un peu compliqué à la fois.
On a fait pire entretemps.
Quant aux traces d'anticonformisme inutile de dire que, l'époque actuelle étant aseptisée dans un esprit purement amerloque (les "free climbers" passent toujours aux States pour des clochards) nous ferions bien je pense d'apprendre aux jeunes ce qu'est le risque et comment on l'évite.
Non-pas comment "on" les en protège. Non : "Comment ils en prennent connaissance ; comment ils l'identifient ; comment on leur apprend à le mesurer ; comment doivent-ils se comporter face à eux-même."
Le fruit, c'est la sécurité.
La sécurité n'est pas une limite nettement tracée sur le terrain.
C'est la notion de marge. Comme dans les cahiers d'écoliers d'autrefois. Là où le professeur annote et corrige.
La marge est délimitée à gauche et se termine à droite, pour les populations ne pratiquant plus le boustrophédon.
Le problème est donc de savoir à partir de quand on commence à tricher et de combien.
Face à l'esprit d'aventure, seule la rigueur peut servir de contrepoids.
Ca vaut dans toutes les disciplines. En particulier dans les "écosports."
Là où il n'est plus question d'affronter, mais de composer.
A mon tour de vous remercier.
JA S.
Afff ! J'ai corrigé quelques petites fautes... M'enfin ! Le résultat est modeste, certes, mais on n'a pas fait ça pour que dalle.
Chapeau le filles ! Chapeau les gars. Merci à vous et bon vent !