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"2015, c’est l’année de la COP 21, du climat toujours plus détraqué et des montagnes toujours plus menacées. Alors faisons de 2016 l’année où, au moins une fois, on réduit son empreinte écologique en allant en montagne."
Je trouve que c'est une super idée ! ... à nous de nous inventer une sortie follette et dans l'air du temps pour 2016... Vous avez des idées ? ... moi je ferai bien un truc en ski de rando (ou grimpe) avec un bivouac sous les étoiles ...
http://www.mountainwilderness.fr/se-mob … roche.html
Dernière modification par franca (11-12-2015 12:50:23)
"Les livres ne redoublent pas l'épaisseur des murs, ils l'annulent au contraire. A travers les pages on voit dehors" Erri De Luca (Le plus et le moins)
"La realtà è il cinque per cento della vita. L'uomo deve sognare per salvarsi" Walter Bonatti
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Tu as raison Franca, les résultats ambigus de la COP21 montrent que nous ne devons pas attendre que la solution vienne du haut, il nous faut chacun agir dans notre quotidien pour lutter contre ce XXX de réchauffement qui nous plombe la saison de ski.
Cependant je ne me sens pas de partir faire une course à ski départ de Vienne à vélo, ni d'organiser une collective en transport en commun.
C'est toute la contradiction de notre loisir de citadins prêts à faire 300km pour profiter des espaces (encore) préservés de la montagne...
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Quelques réflexions ...
Le gros problème de l'écologie, ou plutôt des écologistes, celui qui les empêche d'obtenir une adhésion populaire : c'est que tu n'es jamais assez écolo !
Tu vas en montagne en voiture ? c'est mal ! En vélo ? il utilise de l'acier et de l’énergie à la fabrication ! il est en bois ? les colles, les pneus sont polluants !...
Il suffit de lire les forums ...
Du coup, cette radicalisation peut être retournée contre toute initiative : voir par exemple la réaction du maire de Chamrousse pour le conflit des Vans.
Donc ce type d'initiative est sympa, je la trouve très bien à titre individuel mais elle contribue à la radicalisation des esprits, je n'en raffole pas.
Je préfèrerais que l'on discute des bonnes pratiques à adopter sans tomber dans l'excès :
- remplir les voitures pour en réduire le nombre (au prix d'une petite discipline de groupe qui respecte ceux qui doivent rentrer tôt tout en buvant sa bière),
- essayer de ne pas aller trop loin (ne pas traverser les Alpes tous les week-ends),
- utiliser les voitures les moins polluantes (consommation, filtre à particule ...),
- utiliser du matériel qui n'est pas fabriqué à l'autre bout du monde et ne pas en changer chaque année,
...
La paroi déjà verticale se redressait encore ... G. Livanos
Quand on meurt, c'est pour la vie... Jean-Michel Cambon
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