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Le vent du nord m'a déversé avec constance sa mélodie de froidure dans le casque. Je ne lui en veux pas. Je lui dois les nuages qui jouent dans le bleu du ciel. Je les regarde défiler, en position allongée dans les herbages ! Avec les pauses, mes randos vélo m'occupent un bon bout de jour ! Je ralentis pour me laisser rattraper par les trouvailles d'ici. Je fais le plein de lumière, pour les jours sans. Les oiseaux gazouillent dans le printemps et dans ma tête. Belle compagnie.
Je fais une pause pic nic sur la place du village de Poleymieux au Mont d'Or. La place est déserte et l'église aussi. Il y a un muret pour s'asseoir et deux grands arbres centenaires, un tilleul et un marronnier. Les cloches sonnent le temps. Les feuilles chuchotent les légendes d'ici. Le vent les emporte. Pour les entendre il faut se poser dessous. Je m'assois sur le mur et je croque ma tartine et des histoires.
"J'ai encore le temps de voyager, le bagage léger frapper aux portes sans posséder de clés. Je dois çà aux histoires, de me suffire, moi aussi de leur suffire," (Erri De Luca - Aller simple et l'hôte impénitent - Gallimard)
Et des photos :
https://f-comme-maiounette.over-blog.co … -d-or.html
Dernière modification par franca (28-04-2021 09:42:04)
"Les livres ne redoublent pas l'épaisseur des murs, ils l'annulent au contraire. A travers les pages on voit dehors" Erri De Luca (Le plus et le moins)
"La realtà è il cinque per cento della vita. L'uomo deve sognare per salvarsi" Walter Bonatti
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