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A noter la sortie chez Promogrimpe d'une très belle version 2024 de son topo Vercors-Chartreuse-Devoluy.
Il s'agit d'une très nette amélioration par rapport aux anciens spiralés : belles photos des parois, des commentaires, beaucoup de portraits des ouvreurs.
Attention, le Diois (Glandasse, Archiane, Trois becs) n'est pas couvert.
Le groupe d'auteur s'est élargi : Duhaut, Beatrix, Gay et Peyre.
Le format est particulièrement agreable (relié mais très souple) : du bien bel ouvrage.
Voir : Article de Montagne Mag, de nombreux sites de la Drome voient leurs conventionnements repris par les communautés de communes coté responsabilité mais avec un prestataire d'entretien bénévole : la FFCAM et non la FFME (dont les service sont facturés très cher).
Bonjour,
Voici un petit mot pour rappeler l'existence de cette très belle entreprise artisanale Française Triple Zero qui produit des sacs de couchage et doudounes particulièrement appréciées pour nos pratiques.
Cette entreprise semble avoir quelques difficultés passagères : il me semble bien de la soutenir.
Le duvet utilisé est de très haute qualité, 800 cuin minimum, provenant localement d'oies du Périgord.
Les tissus utilisés n'ont pas de références prestigieuses (secret ?) mais ils sont vraiment excellents : légers, souples, compressibles, respirants quand il le faut (duvets) et SOLIDES (pour le poids).
Pas de collection tendance, mais des produits intemporels améliorés au fil des années, disponibles avec des coupes hommes et femmes dans un certain choix des couleurs.
Alors oui le prix est assez élevé, mais j'aurais tendance à dire, de moins en moins : les vêtements de montagne ont subi une inflation énorme et il est tout à fait courant de voir aujourd'hui des doudounes en (fausses) promos à 400€ alors qu'il s'agit de produits industriels, fabriqués loin, qui n'ont rien à voir en qualité.
C'est de la vente directe par internet (mais appeler c'est bien) et il y a un délais assez important entre la commande et réception du produit : il faut le fabriquer !
Par exemple :
Doudoune légère Antza, 320g : la doudoune du ski de rando et de l'alpinisme classique estival (celle pour le Mont Blanc ou la traversée de la Meije) : 351€ et vous l'aurez pour la vie entière :
L'Azal, presque la même mais pour les bartasseurs avec un tissus plus épais (pour grimper avec) : 440g, 376€.
Duvet Ansabère 400 : un zéro deg confort à 810g pour 324€ : le duvet de la randonnée estivale ou l'alpinisme dans les montagnes Françaises.
Il existe des modèles pour des conditions extrêmes : expés ...
Les choix de produits selon les pratiques sont très bien décrits, c'est un vrai bon retour d'expérience.
A noter que l'on peut très simplement appeler le fabricant et lui demander des modifications, par exemple sur l'Ansabère : ajout de 100g de duvet et passage à un zip intégral (vs 1/2) : de quoi élargir encore la plage d'utilisation.
Idem pour un sur-ganissage de la "boite à pieds" (déjà imposante) si vous êtes particulièrement sensibles.
Ayant pour quelque temps accès à la chaine National Geographic, j'ai pu voir les 3 épisodes de l'Expédition Groenland avec Aex Honnold.
https://www.nationalgeographic.fr/video … nonce#vpcp
Au départ, Alex Honnold et Hazel Findlay sur un big wall vierge de 1200m (l'Ingmilkortilaq) : miam-miam.
Franchement c'est une grosse déception.
La principale:
En 2023 il parait compliqué d'assumer faire de l'alpinisme lointain : il faut absolument justifier la chose par une démarche de sensibilisation au réchauffement climatique ou une étude scientifique.
Alors ils ont embarqué la glaciologue inspirante et bancable du moment, la Française Heidi Sevestre, pour faire des mesures supers rares et très éclairantes (personnellement je pense que mesurer le réchauffement est une chose mais que le combattre est bien plus important et difficile mais médiatiquement ça semble se valoir).
On a donc une randonnée, une première escalade (assez chouette) soit disant indispensable (il y a juste à coté une rampe en glace-neige bien plus facile) pour rejoindre une calotte glacière ou des mesures vont être réalisées.
Curieusement à chaque changement d'activité, des skis, chaussures, cordes ... apparaissent ou disparaissent, on comprend à demi-mot qu'il y a une équipe de soutien, certainement héliportée pour gérer l'intendance.
J'ai vraiment détesté cette hypocrisie et ça m'a gâché tout plaisir et estime pour les protagonistes.
L'autre déception c'est l'escalade de la fameuse paroi, qui intervient au 3eme épisode, mais là c'est la réalité qui est décevante, la roche est pourrie donc la ligne emprunte les faiblesses et les images d'escalade ne sont pas géniales.
La super veste ultra légère Berghaus, un produit rare (similaire à l'ancienne Vapourlight Hypertherm, très réputée), en promo a 134 € chez Bike24 en rouge-Noir/rouge ou Gris/noir (elle est réversible).
Elle sera utilisable en activité dynamique (ski de rando), comme veste d'assurance en escalade et surtout en veste "au cas où" en grande voies : son rangement compact et son poids de 215g font merveille.
Elle ne sera par contre pas adaptée à un usage intensif, vu la finesse des matériaux.
Petite sélection (évolutive) de doudounes synthétiques en cette fin 2023 :
Les classiques : les doudounes à prendre à chaque sortie de couenne, toutes saisons (à superposer par grand froid)
- Patagonia Nano-Puff : sans (340g) ou avec Capuche (360g), la première et toujours une référence de durabilité,
- Patagonia Nano-Air : sans (312g) ou avec Capuche (404g), une version stretch, plus respirante mais moins coupe vent pour un usage dynamique,
- Patagonia Micro-Puff : sans (256g) ou avec Capuche (294g), une version plus légère et compressible de la nano mais plus fragile,
- Montane Fireball lite : sans (306g) ou avec Capuche (330g), isolation 40g,
- Montane Respond : avec Capuche (410g), isolation 60g
- RAB Xenon 2.0 : avec Capuche (442g), une référence technique, pas esthétique,
- RAB Xenair Light : avec capuche (293g),
- Cumulus Climalite Full Zip : avec capuche (335g), très optimisée,
- Haglos Rapid Mimic : avec Capuche (442g),
- Arcteryx Atom : avec Capuche (370g ), une superbe référence dans le domaine, il existe des variantes plus ou moins épaisses et stretch,
- Mountain Hardwear Kor Stasis : avec Capuche (389g),
- Helly Hansen Lifaloft Insulator : avec Capuche (430g),
- Millet Fusion Airlight : avec Capuche (327g) un peu moins chaude (isolation 40g),
- Simond Hybrid Sprint : avec capuche (400g), technique et abordable mais une seule couleur,
- Decathlon Forclaz MT100 : avec capuche (370g), limitée mais très accessible,
- Amazon Essentials Doudoune à Capuche Légère (312g), limitée mais très accessible,
- Cimalp Meije : avec capuche (515g)
- Craghoppers Compresslite et ExpoLite avec capuche, rapports qualité-prix exceptionnels.
Les très chaudes: dédiées aux utilisations d'hiver
- Patagonia DAS : avec Capuche (572g), LA référence,
- Haglos Mimic : avec Capuche (581g),
- RAB Generator : avec Capuche (558g) une référence,
- Millet Fusion Airwarm : avec Capuche (500g),
- Mountain Hardwear Compressor Alpine : avec Capuche (558g),
Les ultra-légères: les doudounes parfaites dans le sac ou au baudrier en grandes voies
- Berghaus MTN Arete LB Synthetic Hoody : avec Capuche (208g), rapport protection/poids incroyable, sans doute un peu fragile pour un usage quotidien.
- Montane Fireball Nano Insulated Hoodie avec Capuche(215g), pas d'isolant sur les manches et capuche.
Montre Cardio-GPS (sans cartographie) de très bonne qualité Wahoo Rival à 99€ sur le site de Wahoo.
Wahoo mise beaucoup sur la simplicité d'utilisation et l'association avec le smartphone mais pas sur que ce soit suffisant, elle sera surtout adaptée pour ceux qui ont un ordinateur Wahoo sur leur vélo.
Je vais déroger à mon habitude de privilégier les produits Français ou Européens pour vous vanter cette marque de chaussettes.
Darn Tough est une entreprise américaine qui fabrique ses chaussettes aux USA dans le Vermont.
Les américains ont depuis longtemps intégré le Mérinos, chose que les Français peinent à réaliser (je ne sais pas pourquoi?!), et le résultat est tout simplement formidable.
Ces chaussettes sont très agréables à porter toute l'année : fraiches l'été, chaudes l'hiver et très solides : la proportion de Mérinos (entre 40 et 65%) est ajustée pour cela (le Merinos seul ce n'est pas du tout solide).
J'achète ces chaussettes depuis plusieurs années donc j'ai un bon retour.
J'avais du mal à les trouver : il y avait un plan via Wiggle et ses offres 3 pour le prix de 2, mais Wiggle racheté par un fond de pension est en train de disparaitre (comme Probikeshop).
Depuis peu, cette marque vend désormais directement en Europe via leur site dédié :
Alors oui, c'est cher (entre 26 et 36€ la paire) mais attention : les produits sont très solides et garantis à vie sans restriction ! chose que l'on peut désormais faire valoir en Europe.
Étonnement certains produits (mes chaussettes préférées en particulier : Light Hiker Micro Crew Lightweight Hiking Sock, soient les moins chers) ne sont pas disponibles en Europe.
Il existe de nombreuses bonnes marques de chaussettes Françaises, j'attends qu'ils produisent enfin des chaussettes Merinos correctes.
Bonjour à tous,
Voici ce petit message pour signaler un nouveau film sur la montagne sur Netflix : La course aux sommets.
C'est assez long, 1h30, et de nombreuses images sont à couper le souffle.
Il est question de la "compétition" pour détenir les records de vitesse d’ascension qui a opposé Ueli Steck et Dani Arnold, en particulier sur les 3 faces Nord des Alpes : Cervin, Grandes Jorasses et surtout Eiger.
Je n'ai pas beaucoup apprécié le propos, il y a de part et d'autre, des recherches de reconnaissances, d'avantages économiques et de jalousies : pas beaucoup de propos concernent la passion de la montagne ou même de la performance.
Évidemment Ueli Steck n'est plus là pour donner son point de vue.
Bonjour à tous,
Voici un nouveau produit intéressant de Blue-Ice, société Française très inventive basée à Chamonix mais avec des fabrications lointaines hélas.
La sangle s'appelle "Alpine Runner" : il s'agit d'une sangle monobrin pour constituer des dégaines ralongeables ou lier les poins du relais.
Les matières utilisées sont très performantes (Polyéthylène UHMWPE et HTPE).
Comme toujours avec Blue Ice, le poids est très réduit : 20g pour la version 55 cm contre 32g pour une sangle cousue Dyneema 6mmx120cm.
Le prix est de 12€, ce qui est identique voir moins cher que l'anneau Dyneema 6mmx120cm.
Il y a de très bonnes présentations vidéo sur le site Blue-Ice (lien sur l'image ci-dessous).
Contrairement à une sangle de dégaine classique, il n'y a pas de série de coutures au milieu qui rigidifie la chose et empêche le pliage : en interne un fil continu fait des boucles entre les 2 extrémités et une gaine vient couvrir la chose : comme une élingue en fait (c'est ce qui est utilisé par Blue Ice pour faire ses anneaux de baudrier "magic ring" qui étonnent par leur finesse).
Cela donne des propriétés de résistance élevée aux UV et frottements : comme pour une corde, la partie active est protégée, Blue Ice donne une durée de vie maximale de 10ans depuis la date de fabrication (5 ans d'usage).
L'intérêt de ce produit réside dans sa simplicité : aujourd'hui une dégaine ralongeable utilise un anneau de Dyneema et son pliage conduit à un ensemble plutôt encombrant et peu lisible lors de l'installation : il faut clipper/declipper une double sangle, pas toujours évident à une seule main et l'erreur de manipulation est possible (déclippage de tout)
Je rappelle d'ailleurs ici que si l'utilisation d'un string sur la sangle d'une dégaine ralongeable apporte une utilisation bien plus facile, il conduit cependant à un risque de faire une erreur potentiellement mortelle, il faut absolument bien vérifier le passage correcte de la sangle :
Avec l'Alpine Runner, les mousquetons sont dans des boucles courtes (comme une dégaine), il est évident qu'il ne faut pas les en sortir, et il n'y a qu'un brin à clipper/déclipper, l'ajout d'un string ne pose pas de problème.
La longueur 55cm semble idéale pour des dégaines ralongeables pour parcours alpin, travail dans l'axe des coinceurs en TA.
La longueur 35cm peut correspondre a un usage en couenne pour réduire le tirage.
Il existe des versions plus longues (90 et 110cm), utilisables pour relier les points d'un relais, mais je trouve que la confusion peut alors être grande avec une vache, ce qu'elle n'est absolument pas : ces sangles n'ont aucun pouvoir d'absorption des chocs (comme les anneaux Dyneema) : elle doit impérativement être utilisée en série avec un absorbeur (corde ou longe dynamique).
Comparaison Blue-Ice Alpine Runner et dégaine ralongeable classique (quand la sangle n'a pas encore fait de tortillons) :
L'inconvénient majeur que j'y vois est l'usage sur becquet : une sangle classique permet d'utiliser le double de la longueur ralongeable (soit toute la longueur de la sangle) pour coiffer un becquet ce qui n'est pas le cas ici, par contre pour entourer un arbre, pas de différence notable donc entre la sangle Dyneema 120 cm et cette sangle 55 cm.
Je n'ai pas vu ce que cela donne pour les lunules mais les boucles d'extrémité semblent peu volumineuses et doivent passer (à confirmer).
Bonjour les cyclistes,
Voici un outils très méconnu et difficile a trouver mais c'est tout simplement le meilleur mini-outil pour la sacoche du VTT ou du vélo de route que j'ai essayé (je connais les Parktools, Topeak ...).
C'est un produit made in Tawan appelé : CONTEC PG1 (Pocket Gadget) (existe en bleu et en noir) :
Il ne pèse que 88g, donc c'est quasiment ce qu'il y a de plus léger et il est ultra compact (bloc carré de 50x50x10mm).
Il possède tout ce qui est utile sur un vélo moderne :
- clés à douille hexagonale 3/4/5/6 mm,
- tournevis plat / Phillips,
- clé torx T25,
- dérive-chaîne.
Les embouts sont en acier de bonne qualité.
Surtout, montés sur le manche caoutchouté qui se détache, les embouts permettent d'accéder à toutes les vis, ce qui est souvent compliqué avec des outils courts dépliables (le corps de l’outil gène).
Il est juste assez solide pour démonter les roues des nouveaux modèles vissés (H6).
Pour les extrémistes du poids, on peut même enlever le derive-chaine (oui ça se démonte) et n'emporter que les embouts utiles avec son vélo de route par exemple.
Un point sur le matériel qu'il faut vérifier avant achat : sa durée de vie.
En effet la durée de vie est bien évidement réduite si l'usage est intensif ou si il a subit des contraintes importantes, des usures ou dommages : les EPI doivent être vérifiés régulièrement et une contrainte sévère signalée impérativement pour sa réforme immédiate.
Mais il existe du matériel qui sort très peu : c'est le cas de certains matériels du club : rappels, casques. ...
Nous sommes tous, un club tout particulièrement, tenus de respecter les recommandations des fabricants.
De façon général on trouve :
- Sangles, Baudriers, casques : 10 ans depuis a date de fabrication,
- Matériel métallique : pas de limite.
Attention ce n'est pas le cas général et il y a des marques qui sont plus restrictives, en particulier :
- Mammut : Limitation à 7 ans pour les baudriers,
- Sangles de la marque Fixe (celles du vieux campeur) : 10ans mais 3ans en usage même occasionnel : donc 3 ans,
- j'ai souvenir d'une marque qui présentait une limitation pour les mousquetons mais je n'ai pas retrouvé.
Attention donc également à la date de fabrication qui est indiquée sur le produit (et identifiable grâce à la notice, en général ce sont les derniers chiffres du numéro de série) : c'est elle qui rentre en compte dans la durée de vie : une corde en super promo stockée 5 ans dans le magasin n'aura plus que 5 ans de durée de vie !
Il n'y a que 2 marques qui indiquent une durée de stockage avant la première utilisation :
- Beal : la durée de vie des fibres textiles est de 10 ans après le premier usage, celui-ci pouvant être consécutif à 5 ans maximum de stockage,
- Camp : la durée de vie des fibres textiles est de 10 ans après le premier usage, celui-ci pouvant être consécutif à 2 ans maximum de stockage.
Ne pouvant plus grimper pour quelques temps, j'en profite pour mettre à jour les articles précédents.
Le constat est que depuis 3 ans il n'y a pas que de bonnes nouvelles pour le matériel :
- tout à augmenté !
- des produits de références ont disparus des catalogues : sac Simond Cliff 20, chaussures TX2 de La Sportiva ou Amuri de Millet pour être remplacés (ou pas) par des trucs moins biens,
- ça se réduit très fortement dans les chaussures d'approche : ce concept a sans doute été un peu survendu pour un usage en final surtout rando et au quotidien pour lesquels elles n'étaient pas très adaptées (pas assez confortables, pas assez durables),
- du coté des vestes coupe-vents, on bascule vers le monde du "trail-running" avec des produits aux prix extravagants (Salomon, Millet),
- la mode coté coloris est déprimante : tout devient tristouille dans des nuances de gris ou de bordeaux : voir les coloris de Blue-Ice : ils sont au courant qu'en montagne il faut des trucs visibles ?
Sinon quelques trucs intéressants :
- Casque Mammut Wall Rider : je l'ai vu en grand nombre sur les falaises grecques : une alternative moins cher que le Petzl Sirocco, sans doute plus durable (calotte élargie) pour à peine plus lourd,
- Chaussures d'approche Simond pas très chères (les avis sont quand même contrastés sur le site de D4 concernant amorti et solidité),
- Sac Magic Pack de Climbing Technology : 20€ au vieux Campeur : le remplaçant du Simond Cliff ?
- veste très complète (zip intégral, capuche) ultralégère Berghaus MTN Arete LB Synthetic Hoody.
Bonjour à tous,
Voici un petit retour sur une semaine de Grimpe à Manikia.
Pour ceux qui l'ignorent encore, le site de Manikia est le dernier né des sites d'escalade Grec, après les fameux Kalymnos (ile du Dodécanèse) et Leonidio (cote Est du Peloponèse).
Le site de Manikia est situé sur l'Ile dEubée (les Grecs disent Evvia), il s'agit d'une très grande ile située à l'Est d'Athènes et reliée au continent par 2 ponts via la ville de Chalkída.
La région de Manikia est extrêmement montagneuse (>500m) et rurale et elle a connu ces dernières décennies un fort exode.
A ce jour il y a très peu de considérations touristiques excepté sur la cote de Mourteri/Kymi plage : ambiance très authentique : le dépaysement est complet.
Il nous a été rapporté qu'il y a encore 4 ans, 50% de la population était opposée à l'escalade mais qu'après explication des choses, sous l'impulsion d'Olivier Aubel et d'autres, cela a bien basculé en faveur de celle-ci avec son potentiel de développement.
L'accueil est très sympathique.
A noter que durant notre séjour une petite fête des grimpeurs organisée par Olivier a permis de faire vivre la petite place de Manikia un samedi soir : bravo à lui !
Pour s'y rendre
Pour s'y rendre, Avion depuis Lyon (Aegean, Transavia) ou Genève (Aegean, Swiss). Ensuite le plus simple est de louer une voiture à l’aéroport d'Athènes : nombreuses agences (nous avons choisit Enterprise, 217€ pour 10 jours en Suzuki Swift, excellent service).
De là Autoroute jusqu'à Chalkída puis route côtière et traversée nord vers Kymi (plus rapide que de passer par le cœur de l'Ile et ses routes tourmentées).
Compter 2h30 de voiture pour 160 km environ.
Pour se loger, le plus simple est de regarder les propositions sur le site : https://manikia.com/accommodation/.
Manika est un village rural et ne propose pas grand chose à part un bonne bière sur la place du village : on trouvera des locations à proximité direct des sites dans les villages de Vrisi, Konystres, Kipi et plus loin Kymi ou même la plage de Mourteri : c'est ce que nous avons choisi pour pouvoir se baigner : le choix est discutable (surtout au printemps avec des eaux froides) : cela oblige à une route un peu longue chaque jours (on ne peut pas longer la côte).
Pour ceux en Road Trip Van, il est très conseillé d'utiliser le camping de Vrysi (sous la falaise de Mpougazi) : un aménagement fait spécialement pour les grimpeurs afin d'éviter tout problème de cohabitation.
Côté nourriture, on est très loin des restaurants de Kalymnos : dans les villages on trouve des auberges dont les clients sont surtout des locaux qui connaissent : très peu d'indication et de visibilité : l'ambiance est donc très familiale.
Les gens parlent très peu l'anglais, c'est donc parfois compliqué, souvent on commande ce qui est proposé, sans carte ni prix (mais on peut faire confiance sans soucis). Compter 12 € pour une repas copieux (bière incluse).
La nourriture est celle du coin : salades, boulettes, brochettes de viandes (Souvlaki), Pencetta avec surtout des pommes de terres.
Il y a de bons restaurants de poissons sur Platana (port derrière Kymi) : ça permet de varier avec des produits de la pêche locale.
On trouve des produits locaux dans les épiceries et pâtisseries: oubliez les biscuits industriels : il y a un vaste choix de trucs secs incroyables sans oublier les Baclavias et les oranges à presser le matin !
Coté tourisme : l'Ile d'Eubée n'a pas grand chose à proposer à l'exception d'un tourisme de plages, surtout au Sud (Marmari, Carystos).
Tout prêt de Manikia, les montagnes entre Kymi et Steni sont particulièrement belles et sauvages (>1000m) : ça ressemble au Briançonnais, la mer en plus. Il y a sans doute un très grand intérêt pour la pratique du vélo de route (dur!) et le VTT (très nombreuses pistes à flan de vallées utilisées par les bergers en Pick-up).
Il y a une cascade dans les gorges qui vaut le détour : accès sous les falaises (panneau) ou par une très longue piste que l'on prend 500 m au dessus de Manikia (panneaux)
Parlons escalade
L'escalade y a été découvertes par des grimpeurs Grecques mais l'impulsion récente vient surtout d'un groupe élargie de grimpeurs Francophones.
Un topo a été édité (30€) et se trouve partout (bar de Manikia en particulier) : la dernière version date d'Octobre 2022, elle est identique à celle d'avril 2022 à l'exception des cotations.
L'équipement est de très bonne qualité à base de goujons inox ou de scellements, les relais sont chainés avec un anneau circulaire ou un mousqueton en place.
Dans ce que nous avons grimpé (<=6c) , l'espacement des points a été plutôt confortable et les cotations plutôt généreuses (Greques quoi) : parfois il y a des sites où on dirait que tout est 6a/6a+ et donc on a des 5c un peu durs et des 6c cadeaux.
Aux dires de certains, au delà de 6c la cotation deviendrait plutôt "Française".
Il faut partir avec 18 dégaines et une corde de 80m (secteur "All The Universe").
A noter la présence d'un petit magasin de dépannage pour grimpeurs à Konistres (en cas de non arrivée des bagages par exemple).
Dans les sites, la fréquentation pour ce mi-Mai était faible : très en en dessous de Kaymnos ou Leonidio en Octobre : nous étions souvent seuls.
Surtout des Français mais aussi des Polonais, Allemands, Canadiens (?!) et Chamoniards (LE Pat Gab !). Le Dimanche, les grimpeurs locaux sont plus nombreux (on évitera donc "All The Universe" le week-end)
La météo semble très variable à cette époque : quelques semaines avant la chaleur dominait, nous avons eu beaucoup de nuages et de fraicheur (il ne pèle pas qu'aux ponèses), un peu de pluie et enfin du soleil.
La première évidence c'est que les falaises sont très dispersées et que l'accès n'est pas toujours aisé.
A ce jour ce sont donc surtout les falaises les moins éloignées qui ont été équipées.
Le potentiel est donc grand mais avec un gros bémol : le rocher est plutôt encombré de végétation (surtout en ce printemps), le pieds des voies parfois complexe : ce n'est pas un rocher "prêt à grimper" et une falaise nettoyée trop éloignée risque d'avoir une fréquentation faible empêchant son auto-entretien.
En final pour notre petit niveau de 6 (voir remarque plus loin), le choix de sites n'a pas été très important .
Secteurs Mpougazi : cirque à droite des gorges de Manikia (au dessus de Vrysi) : remonter la piste jusqu'au parking sous les oliviers.
- OI Portes tou Kastrou : Sympa , les cotations du topo avril 2022 sont totalement fausses : à corriger à partir du site anglais : https://www.thecrag.com/fr/grimper/gree … /718901160
- Bain de Boues : très beau secteur de gauche (cotations généreuses), le secteur de droite a un rocher beaucoup moins adhérent (curieux à 30m de distance).
Secteurs Lower Valley right (SE) : parking évident sur la route.
- All The Universe : LE secteur de Manika : longues voies interessantes : vaut au moins 2 passages en variant les styles (ça se répète un peu quand même). Ce site va clairement concentrer les grimpeurs avec ses inconvénients (patine ...).
- Rainbow left : longues voies pas géniales, les courtes de droite sont même plus ineressantes
- Rainbow center : voies courtes mais très belles (murs à trous).
- Rainbow right : court mais sympa pour s'echauffer.
Nous n'avons pas tenté les secteurs Lower valley Left : à l'ombre et qui ne nous ont pas semblé majeurs de loin, les Upper Valley, Canyon, North Face et Mpougazi Dragonera (superbe) sont trop difficiles.
Un jour sans grimpe pour moi, nous avons tenté Pano Manikia : une bouse sans nom : l'accès est long (mais il vous permettra de voir des serpents si ça n'a pas encore été le cas), le pied des voies est un chantier et le rocher est sans intérêt : à mon avis présenter ce genre de secteur risque de nuire globalement au site.
En conclusion :
Manikia ne sera jamais l'égal de Kalymnos ou de Leonido :
- le potentiel utilisable est inférieur,
- la grimpe n'atteindra sans doute pas qualité de ces deux grands sites dans le niveau qui est le notre,
- le coté touristique est trop limité pour un séjour long ou avec des personnes qui ne grimpent pas.
Maintenant, Manikia mérite bien une visite et d'autres quelques années plus tard ou une inscription dans un road trip multi-sites !
Bref c'est un site qui a son caractère propre et je souhaite que l'escalade amène à cette région ce petit plus économique sans la dénaturer.
Remarque : Nous n'avons pas pu grimper autant, ni au niveau espéré ni en grandes voies : le premier jour je me suis luxé l'épaule (mon bras droit est sorti de l'épaule !) : il a été remis à l'arrache et j'ai coupé 2 jours mais ça a recommencé 2 fois : je ne suis peut-être plus un grimpeur ...
Les lunettes-loupes Nooz sont très confortables et légères, mais .. elles cassent : le pont sur le nez en plastique finit par lâcher.
Un modèle à considérer : les EnzoDate Podreader : pliantes (pas de boitier à ranger), très légères (13g) et stables sans pince-nez.
Existe en 2 tailles de verres.
12,50 € chez Amazon (je sais c'est mal).
Très belle vente RAB (encore) chez PrivateSportshop.
Marque britannique de très belle qualité (fabrication asiatique).
Chez Sportpursuit, Excellent pull Nexus de Rab à 50% (homme femme, différentes couleurs) : très grande qualité et la grande poche poitrine est un gros plus.
La meilleure fixation ressemble désormas plutôt à ça :
Se fixe sur la potence (de loin la meilleure position), sur le cintre ...
Lampe radar arrière de vélo Magèene L508 : un truc génial en vélo de route, à 111€ pour les Black Fridays Sur Amazon
A voir sur Arte : Reportage sur l'escalade dans les dolomites.
Baudrier d'alpinisme - ski de rando Edelrid , ultra léger et enfilable Ski au pied https://www.alpiniste.fr/edelrid-loopo- … -baudrier/ à 24€ che Alpiniste.fr
A noter une nouvelle application développée par gégé13007 : Amazfit Stratos GPS locator.
Il faut installer le fichier apk sur la montre (chercher ApkInstaller sur internet).
Cette application permet d'ajouter une navigation un peu rudimentaire mais surtout d'afficher un fond de carte !
Le fond de carte est à générer sous MOBAC : format Osmdroid ZIP, en validant recréer/ajuster les tuiles et format PNG, dézipper et copier les répertoires des couches dans un répertoire à créer "OSMaps" sur la montre.
L'affichage n'est pas formidable : pas de zoom des images des dalles (on ne visualise que les zooms existants : donc prévoir 15-14-13-...) mais ça peut dépanner en cas de doute !
L'application et son menu :
Vue de la carte sans et avec une trace, a noter la couleur fonction de l'altitude :
Très beau reportage sur Arte rediffusé ce jour.
Un très beau film d'animation sur l'alpinisme à ne pas louper : Le sommet des Dieux.
Récompensé aux césars 2022, ce film est l'adaptation Française d'un manga Japonais.
Pas grand monde ce jour : le chemin n'est pas très long ça passe bien :il faut veiller à se garer sans gêner.
Nous avons essayé de passer par Chosaz : le chemin (qui rejoint l'ancien parking depuis l'entrée du village) est interdit sauf riverains.
Bonjour à tous,
Vous êtes sans doute beaucoup à connaitre le très bon logiciel GPS pour smartphone Android : Oruxmaps.
On le trouve en version payante sur le PlayStore (pas cher) ou en apk gratuit sur le site du développeur.
Les possibilités de ce logiciel sont énormes mais en contrepartie sa complexité peut rebuter.
Il permet d'afficher de nombreuses cartes, une explication et une configuration des cartes, très adaptée à nos pratiques, sont disponibles sur l'excellent http://randochartreuse.free.fr/oruxmaps/index.htm.
Voici une nouvelle possibilité que je trouve très intéressante pour les VTTétistes : l'utilisation de la couche Strava Heatmap sur Oruxmaps.
Pour mémoire cette couche correspond aux passages enregistrés par Strava : plus les passages sont nombreux plus la trace est marquée.
Associé à un fond de carte, ça donne les traces en bleu ci-dessous :
Sur cette trace le curseur est placé sur un chemin qui n'existe pas dans le fond IGN mais qui a donc été découvert par les pratiquants.
Comme j'ai pas mal galéré, voici une methode qui fonctionne au jour de l'article.
La principale difficulté est qu'il faut être identifié pour accéder à STRAVA.
Donc il vous faut créer un compte si vous n'en avez pas (c'est gratuit) et ensuite récupérer les données d'identification du cookie Strava.
Sur PC, lancer Chrome.
Aller sur : https://www.strava.com/heatmap
Afficher la console : Control+Shift+J
Zoomer dans Strava Hetmap: il est demandé de se connecter : le faire.
Dans la console : section « Network », filtre sur .png doivent apparaître des fichiers .png en selctionner un et par clic droit sur le nom faire « Save all as HAR with content ».
Enregistrer le fichier .har (www.strava.com.har par défaut) quelque part (dossier téléchargement pas défaut).
L’ouvrir avec Notepad, chercher « cookie »
On trouve une ligne longue avec les identifiants du cookie :
{
"name": "cookie",
"value": "sp=xxx; _strava_cbv2=true; _ga=xxxxx; CloudFront-Policy=xxxxx; CloudFront-Key-Pair-Id=xxxxxxx; CloudFront-Signature=xxxx; _gid=xxxxxxx; _strava4_session=xxxxx; _dc_gtm_UA-6309847-24=1"
}
Il faut récupérer tout le texte entre guillemets après "value":, guillemets compris.
Connecter son smartphone au PC avec autorisation du transfert de donnée.
Dans le répertoire Smartphone\Espace de stockage interne partagé\oruxmaps\mapfiles copier le fichier de définition des cartes « onlinemapsources.xml »
Éditer avec Notepad ce fichier et avant la balise finale </onlinemapsources>, ajouter le bloc suivant :
<onlinemapsource uid="716">
<name>Strava heatmap cycle blue (STRAVA)</name>
<url><![CDATA[https://heatmap-external-a.strava.com/tiles-auth/ride/blue/{$z}/{$x}/{$y}.png?px=256]]></url>
<minzoom>6</minzoom>
<maxzoom>23</maxzoom>
<projection>MERCATORESFERICA</projection>
<servers></servers>
<httpparam name="Cookie"><![CDATA[XXXXXXX]]></httpparam>
<cacheable>1</cacheable>
<downloadable>1</downloadable>
<maxtilesday>0</maxtilesday>
<maxthreads>0</maxthreads>
<xop></xop>
<yop></yop>
<zop></zop>
<qop></qop>
</onlinemapsource>
Remplacer le XXXXXXX par le bloc copié précédemment depuis le fichier .har (guillemets compris).
<httpparam name="Cookie"><![CDATA["sp=xxx; _strava_cbv2=true; _ga=xxxxx; CloudFront-Policy=xxxxx; CloudFront-Key-Pair-Id=xxxxxxx; CloudFront-Signature=xxxx; _gid=xxxxxxx; _strava4_session=xxxxx; _dc_gtm_UA-6309847-24=1"]]></httpparam>
Enregistrer et remplacer le fichier dans le smartphone.
A noter que l'on peut avoir la Heatmap de différentes couleur : remplacer dans la lign url blue par
hot / blue / red / bluered ou purple
On peut sélectionner une autre activité que le vélo en remplaçant ride par
run / ride / both / winter /water
On peut bien sur ajouter les différentes variantes : il faut pour chaque bloc changer l'index du <onlinemapsource uid> en première ligne.
Voilà, la carte STRAVA existe dans Oruxmaps.
Maintenant il est bien d'avoir un fond associé à cette carte.
Pour cela faire "ajouter une nouvelle carte, cliquer sur le + dans un cercle et sélectionner CARTE COMPOSITE :
1 : sélectionner dans 1° le fond souhaité : IGN si vous l'avez, j'aime beaucoup OpenTopoMap qui est très bien et mondial.
2 : cliquer sur "ajouter une couche"
3 : sélectionner dans 1° la carte STRAVA.
4 : cliquer sur "ajouter une couche" : on doit alors avoir un aperçu avec les 2 cartes utilisées comme ci-dessous.
5 : Donner un nom a la carte composite obtenue et validez en haut à droite.
Voilà c'est fait !
Il faudrait voir ce que cela donne en montagne ou ski de rando (option winter ?).
Après bien sur il ne faut pas faire une confiance absolu : là ou certains sont passés tout le monde ne le peut pas ou il faut un équipement particulier.
Voir message de Hot Roc : la route est fermée définitivement.
Vente RAB chez https://www.sportpursuit.com/ : très beaux produits.
"The Alpinist" est aussi disponible sur Netflix US : si vous avez un VPN ...
Bonjour à tous,
Pour ceux qui ont MyCanal, 2 films de montagne a ne pas louper.
- "The Alpinist" : le parcours de Marc-Andre Leclerc : grimpeur Canadien surdoué et d'une audace époustouflante.
- "Free Solo" : sur Disney+ (dans le pack MyCanal) : le fameux film d'Alex Alex Honold.
Ça fait beaucoup de solo tout ça, c'est éprouvant ...
Bonjour à tous,
En Octobre 2021 nouveau séjour pour Gégé, Fred, Serge et moi.
Nous sommes arrivés juste après un long épisode de pluie avec pas mal de soleil puis les nuages se sont installés : plutôt un temps idéal en fait.
La bourgade ne change pas trop et c'est bien : ambiance toujours aussi sympathique et pas trop touristique.
Le prix des restaurants a légèrement augmenté et on a moins souvent droit aux beignets au miel ...
La guerre des topos fait rage : Panjika a sorti une nouvelle version un peu moins chère (38€) que celle de Aris et un poil plus récente.
Nouveaux sites visités :
Kapsala le site initial a coté de Hide-out : quelques voies longues en 5c/6a puis superbe mur de tuffa orange en devers (>=6c): superbe escalade mais la patine se fait un peu sentir.
Geraki Wave petit site un peu éloigné sur le plateau au dessus de Kosma : voies courtes mais ombragées l'après-midi, beaucoup de 6, après il y a bien mieux à Leonidio ...
Muppet's show un tout petit site d'accès rapide : utilisé avant la pluie : voies très courtes mais sympas.
Grandes voies à Hospital nous avons parcourus "Aghios Lemmy" 205m/6b : bien équipée, descente rappels dans la voie : l'escalade est intéressante mais j'avoue avoir espéré un peu mieux : c'est de l'escalade comme on en trouve beaucoup (dièdres ...) alors que je pensais trouver d'immenses murs oranges genre Orama suspendus à 150m et ce n'est pas le cas.
La galerie photo :
Bonjour à tous,
Pour ceux qui ont Netflix, voici 3 documentaires à voir :
- "Jurek" : retour sur la vie de Jerzy Kukucska : alpiniste polonais qui est le second a avoir atteint les 14 sommets a plus de 8000m.
( a lire aussi : Jerzy Kukucska, de la mine au sommet : sont auto biographie chez Denoel).
- "14x8000" : le parcours en une seule année (2019) des 14 sommets de plus de 8000m par l'alpiniste Népalais Nimps Purja et une équipe très forte : un exploit hors norme qui n'a pas été considéré à sa juste mesure en Occident ...
- "The Dawn Wall" : le premier enchainement de la voie la plus dure du Yosemite par Tommy Caldwell et Kevin Jorgenson : très belle réalisation.
Voici un petit retour sur une semaine d'escalade en Ligurie.
On a passé une bonne semaine avec de chouettes copains-copines, mais franchement coté escalade, c'est une grosse déception.
Pour résumer, je trouve que la Ligurie c'est le Bugey sans la Ligue de Protection de Oiseaux : pas de grande falaises mais une constellation de petites falaises qui ont toutes été équipées (pas d'interdictions donc).
Résultat on a des topos énormes mais la grande majorité des voies ne dépasse pas 15m.
A ce propos, il y a 2 topos (que nous avions) :
- Finale climbing de Versante Sud (36€, 2017) : pour moi le meilleur (appréciations qualitatives, descriptif ...),
- Finale 51 d'Andréa Gallo (50€, 2020) : plus cher, plus confus mais plus récent (nouvelles voies et quelques corrections de cotations).
La bonne nouvelle c'est que les sites ont pratiquement tous été ré-équipés en scellement modernes, mais ils restent d'un intérêt très relatif et souvent avec la présence envahissante de l'autoroute qui coupe les vallées, perchée sur des enfilades de viaducs.
Nous somme allé voir dans la vallée suivante à l'Est d'Albenga : le Val Pennavaire, aussi connue sous le nom d'Oltre Finale : une réputation de mystère et de grand intérêt entoure ce secteur récent.
Le topo n'a pas été facile a trouver (en rupture partout dans les nombreux magasins de Finalborgo) mais dans le petit village de Cisano sul Neva il existe un magasin aussi improbable que bien achalandé qui l'a en stock.
Ce tout petit et sympathique magasin (CPR FreeSport) propose tout ce qui existe pour l'escalade (vraiment tout !), il y a même des séries exclusives économiques de cordes Béal, il participe à l'équipement local : vraiment une bonne adresse.
Le topo s'appelle donc Roc Pennavaire, il coute 29€ (2018), il existe un topo "Oltre Finale" d'Andréa Gallo mais il est plus ancien et épuisé.
Dans notre modeste niveau de sestogradiste, je dirais que ce n'est pas mieux coté escalade, c'est juste plus sauvage dans des vallées profondes et sans autoroute : vraiment une bonne ambiance.
Sinon nous nous sommes installé dans un camping à Pietra Ligure : agréable et moins bruyant que ceux de Finalborgo (sous l'autoroute).
Pour conclure, je dirais que l'on peut trouver en Ligurie de belles voies mais il faut revoir ses exigences en densité et longueurs : c'est une constellation de sites genre gorges de La Payre, Essieu, Val d'Amby.
Les sites Grecs (Leonidio, Kalymnos) n'ont rien à craindre de la Ligurie !
Je serais moins catégorique sur la jonction via nœud en huit qui a longtemps été de mise (cf banc essais ENSA à 3:55).
Il est clair que la qualité de la réalisation du nœud est primordiale, surtout sur corde neuve.
Un autre article intéressant qui fait un récapitulatif sur le sujet montagnes-magazine.comEnsuite, les années passent, les modes changent : si le 2 x nœud simple fait le boulot dans tous les cas, pourquoi s'en priver ?
Pour être franc j'utilisais jusqu’alors le nœud de 8 comme jonction car il est plus facile a desserrer, mais toujours avec un second nœud en queue de vache pour la sécurité (qui lui n'a pas de raison de se serrer).
J'ai constaté plusieurs fois en bas des rappels que le 8 avait roulé jusqu'à buter sur le second nœud !
Tu es sûr Bruno ?
J'ai lu que l'Alpinisme Hivernal était désormais autorisé, mais pas l'escalade :
Article Montagne Magazine
Bonjour,
La semaine dernière un bien triste accident s'est produit dans les calanques avec une chute mortelle.
La cause de l'accident est la défaillance du nœud de jonction entre les 2 brins lors du rappel.
Depuis pas mal d'années les fabricants on réussit à vendre le fait que 2 brins séparées (50m) sont mieux que le seul brin bicolore de 100m qui était utilisé jusqu'alors.
Mon avis est que c'est surtout bien plus facile a fabriquer, il y a bien quelques avantages mais toujours est-il qu'il faut maintenant associer ces 2 brins par un nœud et espérer qu'il ne se coince pas.
Le nœud de pêcheur double a longtemps été utilisé : il est très fiable mais présente l’inconvénient de se bloquer facilement : le nœud est symétrique (surépaisseur sur toute la circonférence de la corde) et il lui faut donc sauter pour franchir une arête.
Le nœud de 8 a donc été souvent utilisé : la corde passe facilement l'arête car elle pivote naturellement : LE NŒUD DE 8 EST TRÈS DANGEREUX POUR JOINDRE LES CORDES, IL EST A PROSCRIRE pour cet usage.
En effet il ne s'agit pas de l'usage normal du très fiable nœud de 8 : l'effort est ici exercé ENTRE les 2 brins et non sur les 2 brins : la conséquence est simple : ce nœud roule en direction des bouts des brins et ce à partir de très faibles efforts, en particulier sur une corde neuve.
La recommandation est donc simple :
- utiliser un nœud simple (queue de vache),
- doubler ce nœud par un second identique au premier "collé" à celui-ci pour que si le premier venait à rouler, il bute sur le second nœud,
- laisser une bonne marge sur les 2 brins : 30cm.
Un très bon article de grimper présente la chose.
A noter que l'arrivée de cordes "Triple labels" : utilisables comme cordes a simple et comme rappels, peut nous remmener des cordes bicolores intéressantes (bien que très chères et mal distribuées).
En effet une 100m de ce type peut être utilisée en grandes voies avec une belle marge de sécurité pour un usage en flèche avec 2 seconds, et comme corde a simple lorsque on va sur des sites avec de grandes longueurs (Kalymnos Eyzahut).
2 modèles chez Beal en 100m bicolores :
- 9,1 mm JOKER UNICORE - DRY COVER SAFE CONTROL : BC091J.100SC.O
- 8,5 mm OPERA UNICORE - DRY COVER SAFE CONTROL : BC085O.100SC.G.
Voici un Arrêté sur Facebook qui interdit l'escalade sur le site d'Eyzahut.
Apparemment le problème semble en grande partie lié aux derniers remous politiques au sein de la FFME/CT26 (pour mémoire Philippe Saury a été viré) : il est question de la mise sous tutelle par la FFME du CT26 ...
La commune exige que la responsabilité, via un contrat d'entretien, soit portée par la FFME ...
Personnellement, je pense que le club Silex s'est peut-être trop isolé de la gestion par le conseil départemental, à même de porter les responsabilités, les sites qu'il gère : Pont de Barret, Eyzahut ne figurant pas dans les topos du département.
Baisse de prix à 30€ ...
Pour rappel, prix catalogue : 120€.
A noter dans le Grimper du 16 Avril 2021, un article sur Philippe Saury, figure légendaire de la Drome, qui a œuvré comme employé du CT26 pour la mise à niveau de tous les sites et la réalisation de ce topo en 3 tomes indispensable.
Et ce dans une très grande discrétion, puisque son nom n'est pratiquement pas cité en dehors des crédits photo !
Un article franchement amer car il s'est fait virer suite à un renversement politique au sein de la FFME, au point de le dégoûter de l’escalade qu'il ne pratique plus !
Le site Expé.fr est remplacé par cabesto.com qui semble avoir intégré l'activité montagne avec les ventes de piscine et d'alimentation ?!
Que devient donc la boutique "Spélémat" Rue Boileau ?
A noter le dernier courrier de la FFME (signaler par Bruno F) dans lequel, en cas d'accident, la FFME présente :
De ce coté là, pas de changement. La victime a plusieurs façons de se faire indemniser.
Il faut d’abord rappeler la distinction fondamentale entre les assurances de dommages (« individuelle accident » : je me blesse dans mon activité sportive) et des assurances de responsabilité ( j’estime que quelqu’un est responsable de mon dommage).
Je suis licencié à la FFME (ou dans une autre fédération), j’ai souscrit des assurances « individuelle accident » (base, base + base ++ au sein de la FFME) : si je suis victime d’un accident lié à une chute de pierre en falaise, je bénéficie des garanties prévues au contrat. A travers les contrats de la ffme, aucune exclusion : le licencié est garanti en tous lieux, quels que soient son cadre de pratique, son type d’escalade.
Si j’estime que le propriétaire ou le gestionnaire de la falaise est responsable de cette chute de pierres (sic !) alors je mets en cause ce propriétaire ou ce gestionnaire et mon avocat se base sur l’article 1242 alinéa1 du code civil et invoque la responsabilité sans faute du gardien. C’est le propriétaire ou le gestionnaire du site qui verra sa responsabilité civile engagée et le cas échéant son contrat d’assurance mis en œuvre.
Il existe cependant des nuances dans ce paysage trop simpliste juridiquement. Si le propriétaire est une collectivité selon la qualification juridique du site (domaine privé ou domaine public de la collectivité), les principes de responsabilité peuvent être différents.
Dernière option : je peux mettre en cause la responsabilité de l’équipeur de la personne qui a en charge l’aménagement ou l’entretien du site , il s’agit d’une responsabilité pour faute ; Il m’appartiendra en temps que victime d’apporter au juge la preuve que le responsable a bien commis une faute. Ce responsable désigné pourra contester sa mise en cause en apportant la preuve qu’il a bien respecté ses obligations.
Incroyable !
Après avoir été victime de la chose, la FFME propose carrement d'attaquer les propriétaires et les équipeurs.
L'idée est de s'exonérer de toute responsabilité et de faire peur à des équipeurs hors FFME.
Maintenant mon avis : c'est quand même un aveu d'impuissance ce mémo du CT38 : ils sont déçus et vont être attentif .... sinon quoi ?
Personnellement j'ai de l'estime pour le CT38, mais il est plus utile d'aider à l'équipement via l'ECI (un peu les mêmes) que de prendre une licence FFME.
Il y a eu quand même une phase étonnante précédent cette élection, c'est la lettre des compétiteurs qui ont manifestés leurs inquiétudes vis à vis du programme Chemelle car celui ci parlait de rééquilibrer loisir et compétition.
Je ne sais pas si cette lettre, relayé 2 fois par le journal l'Equipe, a eu de l'influence, mais il faut considérer que la FFFME est nationale et que les plaines d'Amiens ou Bourges ont autant de poids que Grenoble et toutes ses montagnes.
Je trouve :
- que lors du déconventionnement, les sportifs de haut niveaux sont restés bien indifférents pour les milliers de grimpeurs sur falaises,
- que cette crainte des compétiteurs pour leur financement par la FFME a quelque chose d'obscène dans un temps Covid où ils sont les seuls autorisés à grimper alors que les adhérents qui les financent en sont privés.
Bonjour,
Le site internet de référence pour les activités de ski de rando en France, Skitour, vient d'être mis à jour après plus de 10ans de très bons et très loyaux services.
https://skitour.fr/
Pour information ce site est géré par un seul individu : le célèbre Jeroen.
Bon de base l'affichage de base est de type grosse vignettes, dont je ne suis pas fan, mais il est possible très simplement d'avoir une présentation de type "Tableau de bord" : l'effet CamptoCamp V6 a donc été évité !
En tout cas que ce site continu a vivre et d'avoir un très bon niveau de maintenance est une très bonne nouvelle.
La pression est sur le site du CVHM, ce dinosaure ...
Et le nouveau président de la fFFME est ... Alain Carrière : l'ancien trésorier représentant la liste sortante, élu aujourd'hui avec 54.93%.
Nouvelle défaite pour Claude Chaumelle, le représentant des pro falaises.
Cela confirme ce que j'avais présenti suite au vote à 70% pour la confirmation du déconventionnement : la FFME au niveau national est vraiment devenue le Fédération Française des Murs d'Escalade et de la compétition.
Je ne m'y reconnais plus ...
Bonjour,
Je vends cause trop petit (confinement tout ça) et donc très peu porté (2 sorties), un pantalon d'escalade gris souris:
Modèle : Salewa Agner Light DST Engineer,
Taille : référence Salewa 50/L : C'est en fait plutôt du M classique : tour de taille : 87-91cm (genre Fr42, US W33).
Description sur site Salewa
Il s'agit d'un haut de gamme dans le domaine des pantalons d'escalade :
- léger : 300g,
- coupe proche du corps, tissu très extensible toutes directions,
- tissus DURASTRETCH ACTIVE ENGINEERED (94% Polyamide 6% Elastane) solide avec cuisse-genoux et protège carres renforcées avec du fil Cordura (ANTICUT KEVLAR LIGHT), traitement DWR (non testé),
- respirant, tissus assez fin mais serré donc protégeant bien du vent,
- ceinture plate élastique avec cordon de serrage (idéal sous le baudrier),
- 2 poches revolver à zip.
J'ai racheté le même avec une taille de plus et en noir (moins bien mais il est très difficile à trouver) ...
Prix 40€.
Ce sont les soldes au magasin d'usine Millet-Lafuma à Anneyron du 17 au 27 Fevrier : beaucoup de très beaux materiels, encore bien chers au prix d'usine mais il y a de belles promos (jusqu'à 50% sur le prix d'usine).
C'est particulièrement vrai sur les chaussures, par exemple les approches ultra-légères Millet Amuri avec une toile à inserts kevlar pour 60€ (vs 140€) ...
Je sais que certains sont des adeptes de l'usage de Talkies-walkies pour communiquer entre premier et second en escalade grandes voies ou en montagne mais aussi que beaucoup ont l'idée en horreur..
L'expérience "technique" que j'en avais repose sur l'usage de petits Motorola Talkabout T40 très faciles d'usage.
Mais leur faculté à vider les piles, même à l'arrêt et l'impossibilité d'utiliser des piles rechargeables (tension trop basse) m'ont rapidement découragé de poursuivre l'expérience.
Il m'est arrivé récemment de regretter de ne pas pouvoir communiquer en grande voie avec une seconde cordée, vu le faible investissement, j'ai donc un peu reconsidéré les choses.
Voici donc le fruit de cette petite étude de marché.
D'abord un peu de technique :
Les Talkies-walkies grand public autorisés en France sans licence utilisent tous les bandes dites PMR446 : il s'agit de 16 canaux à 446 MHz.
La puissance maximale autorisée est de seulement 0.5W (c'est 2W aux USA par exemple).
La portée est donc très réduite : en pratique 500m à 1.5km, des portées supérieures sont bien sur possibles en champ libre (ce que ne manque pas de donner certains fabricants).
Les écarts de performances entre les différents appareils sont de ce fait à la marge (qualité de l'antenne, rapport signal sur bruit de la sortie audio).
Cette faible puissance a l'avantage de limiter le nombre de personnes présentes sur un même canal.
Une fois allumé, un talkie-Walkie est en permanence en réception sur le canal choisit, et uniquement lui, mais il ne diffuse pas sur le haut parleur le crachouillis continu reçu : pour diffuser le son il faut qu'il identifie la présence d'un signal avec une certaine puissance : ce niveau de puissance est le "Squelch" qui est parfois réglable : mettre très bas si on veut capter loin mais au risque d'entendre des trucs incompréhensibles.
L'émission n'est activée que si on appuie sur le bouton PTT : la réception est alors coupée.
Il est parfois question de sous-canaux : c'est un abus de langage : il n'existe bien que 16 canaux mais à chacun on peut associer (ou pas) un code (analogique CTCSS ou numérique DCS).
Ce "codage" consiste a associer à l’émission une fréquence ou un message inaudible : si l'appareil distant est réglé avec le même code, il limitera la diffusion sonore aux seules émissions ayant ce code joint (et la puissance Squelch suffisante).
Cela n’élargit donc en rien la bande (quand on reçoit, tous les message de la bande sont entendus donc il peut il y avoir cacophonie) et ne rend absolument pas sécurisé l'échange (un récepteur sans code écoute toute la bande en clair, avec un code ou pas).
Ce dispositif permet juste un filtrage pour éliminer les échanges n'appartenant pas au groupe.
Les 2 Talkies Walkies doivent donc utiliser impérativement le même canal (1 à 16) avec le même code.
Concernant les 16 canaux, il est d'usage de réserver :
- le canal 7 associé au code CTCSS 85,4 Hz (la plupart du temps référencé CTCSS7 mais cela peut différer) aux urgences : ce n'est pas garanti, il s'agit d'une initiative récente.
Régler le canal7 avec ce code et ne pas l'utiliser hors secours est donc de mise.
- le canal 8 pour les « radio amateurs » qui veulent discuter, établir des records de portée ...
L'usage est simple : on appuie sur le bouton d’émission « PTT » pour parler et on le relâche ensuite.
Il faut donc s'habituer a faire des messages simples et à marquer des temps entre émission et réception : on ne parle pas en même temps que son interlocuteur quoi !
Parmi les fonctionnalités de base on trouve :
- le mode VOX : il s'agit d'un mode pour lequel la commutation en émission se fait automatiquement sur la présence de la voix : un mode « main libre » ou « baby-phone ».
- une sonnerie d'appel : ça alerte de l'arrivée prochaine d'un message,
- le mode « Roger » : présence d'un petit son en fin (et/ou début) de message pour marquer que la voie est libre pour la réponse (pratique mais ça saoule l'entourage).
J'ai cherché pour un usage très parcimonieux en montagne un kit de 2 appareils :
- Léger et compact,
- Conforme à la réglementation,
- Qui ne bouffe pas les piles en continu (comme les Motorola que j'ai testé dans le passé),
- Avec un écran pour vérifier l'état des batteries et le réglage des canaux.
- Pas cher ..
Les Motorola sont réputés mais semblent bloqués dans les années 90 : piles, batteries Ni-Mh donc lourds.
J'ai retenu le modèle chinois Retevis RB615 (soit le modèle Europe le modèle RB15 est le même au standard US) qui coche toutes les cases avec sa batterie Li-ion au format Nokia BL5C (facile à remplacer) et ses 94g.
Cette marque est réputée pour son modèle RT22/622 (sans écran), tout comme les Baofeng.
J'ai fait le tour de ce Retevis RB615 : il est vraiment bien mais ATTENTION il a un coté technophile avec la possibilité de modifier très facilement les réglages de chaque canal (tous le codes existent CTCSS/DCS normaux et inverses/DCS non standard : attention à la référence par indice qui ne semble pas la plus courante) et de régler plein de choses.
Le problème c'est que cette facilité à pouvoir tout régler est aussi une possibilité de tout dérégler !
Le mode Vox est compris, il possède un mode vibreur anecdotique et un mode appairage pas indispensable vu qu'il ne se fait qu'aligner le canal courant et son code (on peut lire le réglage à l'écran et le copier).
J'ai installé le logiciel d'interface PC depuis la page du produit sur le site Retevis avec le driver USB2-Serial que l'on trouve facilement (mais pas sur le site Retevis qui vous propose un logiciel payant de gestion des drivers).
Le kit est livré avec le câble spécial (conversion USB-Série) .
C'est très facile d'emploi et on peut sauvegarder le réglage complet en fichier pour l'appliquer au second appareil (commencer donc par une sauvegarde de la conf d'origine, ce que j'ai oublié de faire).
J'en ai donc profité pour :
- supprimer les annonces vocales pénibles et sans intérêt avec un écran,
- redéfinir les fonctions des 2 boutons latéraux pour qu'il soient moins dangereux,
- surtout installer le mode Autolock qui verrouille les touches de réglage (sauf marche/arrêt et le PTT bien sûr).
Je considère donc le passage par la configuration PC indispensable pour améliorer le confort d'usage.
Pour ceux qui se posent la question, le logiciel ne permet pas d'augmenter la puissance légale de 0.5W (cet appareil est capable des 2W dans sa conf US RB15).
Le mode d'emploi possède 15 pages en Français, mais il est loin d'être un modèle: le petit schéma de la rotation des menus ci-dessous est suffisant :
Quelques liens :
Le site pmr446 qui donne toutes les bonnes infos
Utilisation des Talkies-Walkies (D4 ) en montagne
Video test du RB615
Blog-pub Retevis
[Edit 20/02/2021] : mise a jour suite a réception du topo.
A noter l'arrivée d'un nouveau Topo de Leonidio-Kyparissi 2021 par Aris Theodoropoulos, l'auteur du topo de Kalymnos.
C'est une très belle réalisation, je trouve qu'Aris produit les meilleurs topos actuels : accès bien décrits, tracés sur photo, commentaires pour chaque voie avec intérêt (les étoiles et la fameuse note de musique) et longueur.
Bon les relations avec la cooperative Panjika, auteur de 2 éditions précédentes de qualité, Aris étant l'auteur du premier topo couvrant Leonidio-Kiparissi parmi ceux de la Grèce, ne semblent pas au mieux (voir lien ).
La mairie de Léonidio renvoie vers le topo d'Aris ...
496 pages, 2500 voies, 45€, comme pour le topo de Kalymnos, il donne droit à charger l'application numérique avec le code Vertical-Life (attention validité 2 ans ...).
Il y a de nouveaux secteurs avec une très nette recherche de sites à l'ombre et en altitude : bonne chose tant la chaleur peut être pénible sur le continent.
Une déception tout de même : le topo décrit 42 secteurs à Leonidio et 9 a Kyparissi mais il y a 32 secteurs qui ne sont décrits que sur l'application numérique.
Je comprends bien qu'il s'agit de secteurs mineurs ou en cours d'évolution et que le topo ne peut pas faire 600 pages, mais par exemple je ne suis pas sur que nous serions allé au secteur Africa renvoyé sur l'Apps alors qu'il nous a bien dépanné pour une journée avec la pluie annoncée.
Bonjour à tous,
J'ai profité de ce Dimanche neigeux pour faire une petite galerie photos de notre semaine dans les Dolomites cet été 2020 avec Thierry M, Sandra et Fabienne (cliquer sur l'image en dessous).
Voici un petit retour d'expérience.
Les Dolomites c'est très très beau avec de superbes tours oranges au dessus de forêts et prés très verts :il y a une raison à ce vert : il pleut très très souvent !
Par contre les passages pluvieux sont souvent de très courtes durées et le rocher sèche très vite : la première fois que nous avons pris la, pluie nous avons jeté le rappel, ce que des Italiens au dessus n'ont pas fait : à peine au pied de la voie grand beau : donc ne pas se décourager trop vite et prendre un vêtement de pluie : ce que nous avons fait par la suite.
Les via Ferrata ont été très bien ré-équipées : pas de soucis avec les câbles, par contre c'est à la fois des via Ferrate et des randonnées donc elles sont longues, voir très longues : ne comptez pas trop la dessus pour vous reposer.
Le potentiel d'escalade est inouïe, mais en fait il y a finalement peu de voies classiques et pratiquement pas de voies équipées à la Française.
Les classiques "équipées" ont en général un anneau scellé aux relais (et un seul) et quelques pitons dans les longueurs, ils sont plus nombreux à partir du 6a.
Donc on grimpe bien en dessous de son niveau en posant des protections (déjà que mon niveau n'est pas très haut ...) : il faut quelques câblés et un jeu complet de Camalots (jusqu'au 3) et doubler les tailles moyennes (j'ai un Omega Pacific pour ça).
On utilise au moins autant que les coinceurs les lunules pour s'assurer : les trous peuvent être très petits : la bonne solution est d'avoir des anneaux en Kevlar/aramide de 6mm qui sont assez raides pour être poussés dans les trous.
Pouvoir ouvrir l'anneau est un plus si le trou est vraiment petit et qu'on ne peut passer qu'un brin seul : il parait que ça se trouve sur place, moi j'en avais acheté au vieux campeur à la coupe il y a quelques années (marque Skylotec), visiblement ils ne vendent plus que des versions en anneaux cousus (Edelrid, Beal).
A noter que j'ai vu des Italiens avec peu de coinceurs mais pitons et marteaux, selon Philippe Brass c'est l'arme ultime là-bas.
Cette absence d'équipement est difficilement explicable, c'est sans doute en partie une façon de protéger l'activité des nombreux guides et en partie une exigence éthique; c'est alors propre à l'escalade car par ailleurs la montagne est parcourue de téléphériques, on est jamais à moins de 30mn d'un refuge pour prendre une bière et un strudel.
Pour le championnat du monde de Ski 2021, ils n'ont pas hésité à tracer à coup de bulldozer une nouvelle piste juste sous les Cinque Torri (qui feront un super arrière plan pour les TV).
Trouver un bon topo n'est pas simple : il y en a vraiment beaucoup (c'est un commerce) mais peu de bons.
- les topos Italiens sont très nombreux, certain sont traduits en anglais, ceux de Mauro Bernardi ont bonne réputation avec des dessins très précis mais il en faut 5/6 pour couvrir tout le massif,
- il y a de bonnes sélections allemandes mais il faut lire l'allemand,
- il y a un "DOLOMITI new age" chez Versante Sud en anglais qui présente des voies équipées (Thierry l'a acheté mais je n'ai pas le retour).
J'ai surtout utilisé le "Classic Dolomites climbs" : une sélection allemande de voies faciles traduite en anglais : pas trop mal.
Les topos Francais d'Edisud et les 2 volumes des 100 plus belles donnent des idées mais sont très peu précis (ils sont très anciens mais la date compte moins vu que on ne ré-équipe pas).
Ça me tue de le dire mais le topo Rockfax "The Dolomites" en anglais est une bonne base.
Vu le manque de référence absolue, on trouve sur le Net pas mal de topo dessinés assez précis, mais parfois avec des relais tous les 25m.
Les grandes classiques sont aussi sur Camptocamp.
Bref le maitre mot est de recouper les informations, en particulier pour les descentes.
Les Dolomites sont extraordinaires et grimper là-bas c'est un peu le retour aux sources de l'escalade.
Bonjour,
Je cherchais des crampons légers pour le ski de rando surtout et pour d'éventuelles approches ou descentes glacières l'été (Marmolada, Envers des aiguilles : on peut rêver ...) : une paire de 10 pointes.
Mes vieux Simond Makalu 12 pointes à lanières néoprènes sont toujours aussi bien (sauf les antibottes complètement cuits) mais ils ne sont ni a montage rapide ni léger.
Voici donc ce que j'ai retenu : rassurant, léger et très polyvalent : 559g en tout auto pour chaussures de ski de rando (sac, anti-bottes inclus) 611g en version tout sangles pour chaussure d'approche l'été.
J'ai un peu regardé les modèles en aluminium : c'est super léger (330g !) mais surtout adapté aux compétitions de ski-alpinisme.
Quand on a besoin de crampons en ski de rando et pas seulement des couteaux, c'est parce que c'est vraiment gelé ou pour forcer un passage, genre petit couloir caillasseux sous le sommet, et faire du cramponnage avant dans du mixte sur des pointes en aluminium, j'ai de gros doutes.
J'ai donc commandé le modèle Petzl Irvis Hybrid (en légère promo) :
Ça me semble un bon compromis poids-solidité : la partie avant est en acier, et l'arrière, moins sollicité est en aluminium.
Ils sont livrés avec un sac, les anti-bottes montés et 2 systèmes de fixation avant, mais seulement un levier de blocage arrière.
La barrette est remplacée par de la cordelette en Dyneema.
Inconvénients :
- usure plus rapide,
- nécessite une bonne tension pour que le crampon soit bien fixé : ça rend le montage moins facile.
Avantages :
- léger,
- réglage pointure hyper simple (on passe derrière les encoches de la partie arrière),
- les crampons se plient en 2 très facilement : le sac de rangement est tout petit, genre couteaux Dynafit,
- possibilité de montage sur chaussures souple très efficace.
Ce dernier point est une bonne surprise, il nécessite d'ajouter la fixation de talon pour chaussures sans débords (en option fort cher, hélas) : voir plus bas.
En effet on peut monter les crampons sur des chaussures relativement souples (typiquement des chaussures d'approche) en positionnant la cordelette à la longueur maximum et en passant la sangle de serrage de façon a ce qu'elle tire sur ces cordelettes latéralement : la chaussure est alors enserré dans les sangles et le système est très stable (montage décrit dans la notice Petzl).
Les talonnières arrières nécessaires pour le montage sur des chaussures de rando sans débord, même assez souples (livrées avec les sangles de serrage que l'on laissera donc longues et qui permettra de couper celles d'origine au plus court pour le ski) :
Bonne nouvelle, le nouveau Topo d'Orpierre est sorti.
J'ai bien aimé :
- Financement participatif : le topo est édité par l'association en charge des falaises,
- abordable : 25€,
- accès clairs,
- longueur et nombre de dégaines précisé à chaque voie (pour Orpierre),
- pas mal d'informations sur ce beau village et les services,
- Nouveaux secteurs des Blâches : à fréquenter avant la fameuse patine locale.
- Le site de Ventavon est couvert, bien que les voies présentées et entretenues sont moins nombreuses que jadis.
J'ai moins aimé :
- Quel format pénible : c'est du A5 HORIZONTAL : impossible a mettre dans une housse ou à positionner dans une bibliothèque,
- beaucoup trop de pages (298 !) : c'est vraiment très peu dense : pour une association qui se veut développement durable ...
- pas de commentaire par voie ni de classement (les *), mais ce point est contestable en concentrant la patine sur quelques voies,
- Dans le Val Meouge, seul le secteur principal de Chateaunef de Chabre (ou Baume Rousse) est couvert, pour les autres (alors que la zone est au centre du topo) il faut compléter par le topo dédié à 10€.
Franchement il faudrait vraiment dépasser les guéguerres de chapelles parce que sinon tout le monde va finir avec un topo de région par Rockfax.
Réception du topo.
Les bonnes nouvelles :
- enfin des tracés sur photo pour Saou : les dessins historiques reportés de version en version ont disparus,
- une édition plus compacte que les précédents tomes : plus de voies par page.
Les moins bonnes :
- pas ou peu de corrections de cotations (Sound of Silence 6b au mur du son : mouais ...),
- pas ou peu de commentaires,
- toujours la liste des voies à la fin : ça fait des pages inutiles.
Plus grave :
- Escalade interdite à Roche Rousse : le 4eme bec coté sud (plus de Petit écolier, Petit Felix, Duralex ...)
- Disparition de voies Ibarra : les précédentes mais aussi Petite pomme au Veyou (voisines présentes).
Juste ce message pour vous informer de la parution du 3eme topo de la Drome (35€).
Il couvre des secteurs que le CVHM parcourt fréquemment :
- LES ROCHES,
- SOYANS,
- SAOU (!),
- SAINT MOIRANS,
- LES AUBERTS,
- VERCHENY,
- CHIRONNE,
- ROMEYER,
- VALCROISSANT,
- VALLON DE BAIN,
- DEVERS A MAUK,
- COL DES AIGUILLES,
- LUS LA CROIX HAUTE,
- LE CLAPS,
- PENNES LE SEC,
- LE DEVES.
Des secteurs dont les topos étaient difficiles à trouver ou vraiment datés (même si parfois ré-édités).
Pas contre j'ai l'impression qu'à la parution de ce nouveau Topo n'a pas été associée une opération particulière de vérification des équipements, ce qui avait été le cas pour les 2 tomes précédent (Philippe Saury).
A noter que les secteurs équipés par Silex : Pont de Baret-Esson et Eyzahut ne figurent pas.
Chez Privatesportshop : vente Millet, on trouve par exemple des trucs comme les chaussures d'approche Amuri ...
Voici enfin 6 bonnes raisons d'adhérer à la fédération selon un courriel-spam de la fédé.
Nul doute que le CVHM se retrouve pleinement dans ces raisons :
1. J'apprends aux côtés de formateurs qualifiés, soucieux de ma progression, que ce soit en salle ou lors des sorties en club !
2. La compétition, c'est mon truc ! Je rejoins plus de 30.000 compétiteurs pour me dépasser.
3. Je soutiens une fédération désormais olympique, à Tokyo et à Paris en 2024 !
4. Je profite de bons plans faits pour faciliter la vie des licenciés ! Tarifs réduits dans les salles partenaires, jusqu'à -40% sur la boutique en ligne (Au Vieux Campeur, Beal, Vaude).
5. Je pratique un sport aisément compatible avec les mesures d'hygiène requises pour lutter contre l'épidémie de COVID-19.
6. La FFME, ce n'est pas seulement l'escalade. Alpinisme, ski-alpinisme, canyonisme, raquette à neige et randonnée montagne sont autant de disciplines pouvant être proposées par les clubs FFME !
En gros :
1/ c'est bien l'objectif du CVHM de former les gens mais principalement dans un objectif d'autonomie et de responsabilité, par ailleurs nous sommes attaché à des formations assurées par des bénévoles.
2/ Nous c'est pas notre truc.
3/ Rien a faire de l'olympisme, surtout que la conséquence est un dévoiement de la pratique avec cette épreuve de vitesse, je ne donne pas 5 ans pour que soient introduites les prises mobiles et autres douchettes dans les voies pour agrémenter le spectacle,
4/ Sérieusement ? Les rabais de la fédé sont ridicules, les rabais significatifs sont obtenus par le club et enfin : pas de réduction dans les refuges !
5/ Sans commentaires !
6/ Ah oui au fait, il y aun M dans FFME, on fait donc potentiellement (!) aussi du "Montagnisme" (terme déposé par la fédé) et du Ski de rando, pardon du Ski-Alpinisme (la compétition quoi).
Décidément je ne vois pas en quoi cette "fédé" est au service des clubs comme le notre.
Le conventionnement des sites était le seul réel lien concret avec la pratique, les équipeurs, très largement bénévoles ou autofinancés, et les clubs étant les réels acteurs de terrain.
Il faut imaginer qu’avant de se prendre Vingrau dans la figure, elle ne voyait pas d’un mauvais œil la montée de la juridification dans nos domaines : c’était pour elle un puissant moteur pour pousser les grimpeurs à prendre une licence-assurance.
La nullité de leur site et des possibilités d’inscription en ligne (je peux comparer avec d'autre fédérations, c'est cruel) en est un autre aspect du désintérêt de l'aspect associatif.
Je vois surtout qu’elle est partie dans l’olympisme pour avoir plus de subventions et dans la normalisation de la pratique pour imposer de plus en plus de prestations de formation et d’équipement pour faire bosser les copains guidos et moniteurs.
Bonjour à tous.
Avec ma montre GPS, j'ai pris l'habitude d'enregistrer mes parcours VTT ou vélo de route sous STRAVA.
Ça me permet de suivre mes activités sans forcement tomber dans les échanges réseau sociaux : j'ai limité les accès à mon compte à très peu d'amis.
Cette application en ligne a évoluée récemment :
- en bien on peut rentrer plein d'autres choses que de la course à pied et du vélo : escalade, ski de randonnée, ...
- en mal : pleins de fonctionnalités sont devenues payantes (je n'utilise que la version gratuite)!
Il y a bien longtemps que j'ai arrêté de tenir un carnet de courses et ma mémoire défaille : ai-je fait ou nom cette voie à Ailefroide ?
Donc je teste cette année l'entrée des grandes voies sous Strava (sans enregistrement GPS) : c'est très rapide et on comme je me sers de mon smartphone comme appareil photo (j'ai une house avec ficelou et une pochette scratch pendue au baudrier) , j'ajoute en 2s quelques photos.
Bref c'est une solution qui me semble pas mal, d'autres se servent de Camp2camp pour tenir leur liste ...
La grosse question est de savoir si STRAVA est une solution perenne (la réduction de la partie gratuite n'est pas encourageante)...
Sinon un usage méconnu de Strava (il faut un compte même gratuit) : on peut visualiser les passages sur fond de carte (intensité variable selon le nombre de passages) : ça permet de dégoter des variantes en VTT connues de quelques gars (bon c'est à prendre avec précaution, je vois des traces dans toutes les voies du péage autoroutier de Reventin ...) :"Heatmap" de Strava Lab.
Chez Privatesportshop : vente Raidlight-Vertical : grosses promos : ces marques disparaissent suite a l'absorbtion par Salomon.
A noter les vestes et pantalons de ski de rando particulièrement bien fichus ..
Le déconventionnement expliqué sur
https://greenspits.com/guerre-des-sites … LXcbtxEH1ISoutenez Greenspits !!!
https://greenspits.com/connaitre-lassoc … reenspits/
Merci Freuyon,
J'aime beaucoup les dossiers explicatifs de Greenspit : c'est complet et assez marrant.
Par contre, je ne vois pas bien en quoi Greenspit est une solution : ils distribuent des bons et mauvais points mais je ne pense pas qu'ils envisagent de prendre a leur charge les conventions, d'intervenir comme un interlocuteur représentatif dans les ministères pour faire évoluer la loi ...
Voici une petite voie de reprise que nous avons beaucoup apprécié.
On trouvera sa description dans le topo Oisans Nouveau, Oisans Sauvage Livre Ouest (2018) de Jean-Michel Cambon.
De Cambon il en est hélas question puisqu'il semble que sa chute fatale ait eu lieu dans les piliers qui bordent la voie : une corde statique et quelques sangles et mousquetons sont encore en place.
Voici une bien belle voie qu'il nous à offert dans ces gorges du Drac, assurément une future classique, d'ailleurs 2 cordées étaient devant nous.
L'accès se fait depuis la chapelle de Cognet à quelques kilomètres au sud de La Mure : large Parking (bivouac possible avec point d'eau du petit cimetière).
Depuis le lit du Drac jusqu'à la hauteur du parking, on remonte une grande lame de calcaire étroite et évidente qui forme plusieurs pointes bien raides et séparée (le trident).
La cotation est modeste, on ne dépasse pas le 6a, mais les envolées sont superbes.
11 courtes longueurs composent l'ensemble avec 1 rappel sur le fil (30m), l'équipement est très rassurant (5c obligé grand max).
Le rocher a été très bien nettoyé, il ressemble parfois à une roche volcanique avec un coté recuit ...
Ne faites pas comme nous : n'oubliez pas l'appareil photo : certains passages sont très photogéniques.
Petit matin au dessus du Drac, face au Pic de Bure lointain et bien sur l'Obiou :
Le fil vu du Drac, au second plan le ressaut principal :
Premiers relais :
Accès au rappel :
Nous sommes bien passé sur le fil de cette pointe !
Le Mont Aiguille est bien là :
Sortie de la voie :
L'AG du 20/06 a eu lieu et la démarche de déconventionnement a été approuvée à 60%.
Article sur Alpinemag.fr disponible gratuitement 24h
Cela confirme mon sentiment : la direction actuelle de la fédé avec son objectif olympique a metastasé dans la France des murs d'escalade.
De telles décisions paraissent impensables pour un club comme le notre lié au CT38, mais ces CT proches des sites naturels (CT38,CT13, CT26 ...) sont minoritaires en France.
Ce vote préfigure un probable échec de la liste Chaumelle aux prochaines élections, ce qui a mon avis marquera la fin de tout liens entre cette fédé et l'espace naturel.
Ce ne serait pas grave si bientôt il ne faudra pas prendre l'avion pour grimper ...
En grandes voies il est toujours possible que le temps change : vent, couverture nuageuse voir orage ...
Il est donc nécessaire d'emmener une couche de vêtement pour se protéger "au cas où".
Cette couche devrait normalement passer son temps au fond du sac ou accrochée en boule au baudrier.
A minima cette couche devra donc être coupe vent, on peut ensuite avoir une certaine capacité thermique ou une totale imperméabilité.
Le GoreTex laminé trois couche est sympa mais sont poids un peu éliminatoire : on est donc d'avantage dans les produits issus du monde du running ou du cyclisme : c'est donc un achat polyvalent ...
La doudoune en duvet est une possibilité mais elle est fragile et surtout une averse la transformera en serpillère.
Berghaus MTN Arete LB Synthetic Hoody : 208g 170€ (à chercher en promo, je la vois déjà a 135€ sur quelques sites germaniques).
Veste-doudoune à capuche synthétique avec une charge légère 40g/m², le modèle est réversible : on choisit le niveau d'effet coupe-vent : très large amplitude thermique.
Berghaus n'est pas à son premier modèle de ce type et l’efficacité est prouvée (j'ai un pull de ce type) : très beau produit.
Montane Men's Fireball Nano Hooded Jacket : 225g 190€.
Le corps présente une isolation Primaloft 40g mais ni les bras ni la capuche, la matière est respirante.
OMM : SuperSonic Smock: 185g, 180€ : un pull-doudoune synthétique donc avec des capacités thermiques modérées, le dernier du genre : les britanniques qui courent dans le froid avaient sorti pas mal de modèles de ce type ces dernières années : Inov8, Montane et surtout Berghaus (un modèle excellent à 160g !) mais tous ont abandonné ce marché de niche.
Je trouve pourtant ces produits carrément exceptionnels en ski de rando avec une très large amplitude thermique sous effort.
Patagonia Houdini: 105g, 110€ : un coupe vent-protège averse de référence pour les randonneurs légers depuis très longtemps.
Mountain Harwear : Kor Airshell: 140g, 140€ (mais avec MH, on la trouve souvent en promo) : coupe-vent, déperlant, Pertex Quantum Air 20D Stretch Ripstop (très souple).
Montane : Featherlite : 100g, 90€ : tissus déperlant respirant maison, non stretch (le modèle smock en Pertex n'existe plus).
Cumulus : Windy-Wendy : 50g, 115€, record de poids et compacité mais coupe vent seulement et non stretch.
Bonne nouvelle !
Ce s'est décoincé ce jour selon un article de Montage Mag
« Ce qui n'est pas interdit étant autorisé, la pratique de l'alpinisme et de l'escalade en grande voie est à ce jour possible en Isère. »
Patrick Poirot, commandant du PGHM de l'Isère
Nouvelle lettre des CT sur le site du CT38 ainsi que sur Montagne Magazine.
Ca reprend les éléments précédents.
Le ministère des sports vient s sortir ça : GUIDE D’ACCOMPAGNEMENT DE REPRISE DES ACTIVITÉS SPORTIVES Post-confinement lié à l’épidémie de Covid-19, PÉRIODE DU 11 MAI AU 2 JUIN 2020.
Pour escalade montagne, voir pages 13-14 : "L’escalade sur des voies de plusieurs longueurs n’est pas autorisée."